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 Les Prothèses auditives


Solutions pour se protéger du bruit :

Les obturateurs ou les casques

Pour limiter les bruits désagréables, plusieurs solutions existent:

  • Les obturateurs standards sont des petits bouchons en mousse jetables. Ils sont généralement de faibles coûts.
  • Les obturateurs sur-mesure sont des embouts moulés d’après l’emprunte de l’oreille.
  • Les obturateurs avec filtres, standards ou sur-mesure, permettent des utilisations particulières comme dans le milieu industriel, la musique, en atténuant le volume sonore de façon uniforme pour les utilisateurs (ingénieurs du son, musiciens, employés de discothèques ou salle de concerts, ouvriers spécialisés…). Ils sont aussi utilisés pour la chasse avec des filtres atténuant les sons impulsionnels relativement forts, mais laissant passer les faibles bruits provoqués par les animaux (gibiers, chiens, ...).
     
  • Les casques antibruit, encombrants mais utiles en cas de sensibilité particulière du conduit auditif.
  •  

 Echelle de niveau sonore :

 

Solutions pour mieux entendre:

Les appareils auditifs

a)    Les contours d’oreille :

Ils sont placés sur le pavillon et reliés par un tube souple à une pièce transparente moulée sur-mesure, appelée embout auriculaire.  Les modèles ont beaucoup évolué. Il en existe désormais des tout petits : les minis-contours. Les formes se sont affinées et les teintes se rapprochent de la couleur des cheveux. Ils restent malgré tout les plus utilisés et représentent actuellement les deux tiers des appareils adaptés en France.

b)    Les intra-auriculaires

  Fabriqués à partir du moulage de l’oreille, ils sont électroniques. De très petites tailles, ils tiennent  entièrement dans le conduit auditif et sont presque « invisibles ». Afin de les retirer plus facilement, ils sont dotés d’un fil.

 Ils sont intéressants pour les personnes ayant les cheveux courts. De plus, ils ont surtout des avantages esthétiques. Ils permettent une meilleure acceptation psychologique car la solution au problème auditif est intégrée à l’intérieur du corps.

 En revanche, les conduits auditifs trop petits, sinueux ou tortueux, ne permettent pas un appareillage tel quel. La sécrétion trop importante de cérumen va obstruer l’extrémité de l’appareil obligeant l’utilisateur à consulter son audioprothésiste plus fréquemment.

 Leur utilisation est limitée car ils ne peuvent pas convenir à des personnes ayant une perte d’audition supérieure à 60-70 db.

  

c)    Les appareils analogiques

L’amplificateur traite les signaux électriques envoyés par le microphone, les amplifie et les filtre afin de les transmettre à l’écouteur. Les inconvénients de ces appareils sont les distorsions, la présence d'une tonalité éventuellement désagréable et  une inconfortabilité plus générale. Les appareils analogiques manuels ont un potentiomètre de volume réglable à la main et permettent d’atténuer les sources de gênes comme les sources utiles.

 

d)    Les appareils numériques

 

Dès le milieu de l’année 1996, les premiers appareils numériques apparaissent pour les problèmes d’audition. Ils sont présentés par deux fabricants Danois : Widex et Oticon.
Depuis l’apparition des appareils auditifs,  ce fut la plus importante évolution. L’amplificateur a été remplacé par un microprocesseur.

 





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